dimanche 1 avril 2012

Discours du Préfet de l'Isère au Conseil Général sur le redécoupage des cantons - 22 novembre 2013

C'est au cours de la session du 22 novembre que le préfet a présenté les grands axes de la réforme cantonale aux conseillers généraux.
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« Ce projet est donc le fruit de l’alchimie qui s’est créée en amont entre vous élus locaux, et le ministère de l’intérieur.
Ce découpage emporte une rénovation majeure de la démocratie locale.

Ce projet s’est efforcé d’intégrer trois exigences :
La première exigence est démocratique.
Nous partons d’une situation où l’écart démographique existant entre les cantons du Valbonnais et du roussillonais était de 1 à 27,97.
Ceci parce que la carte cantonale datait de la loi du 8 pluviôse an IX créant les « justices de paix », les ancêtres de nos cantons. Sur toute la France, près de 3/5e des cantons n’ont d’ailleurs pas connu de modifications de leurs limites depuis cette loi de 1801.

La carte cantonale actuelle de l’Isère reste frappée d’obsolescence, même si les deux précédentes révisions, de 1973 et 1985, ont entraîné une première prise en compte de l’urbanisation du XXe siècle et ont essayé de corriger ces déséquilibres en créant 13 cantons urbains de plus en l’espace de douze ans.

La morale républicaine et le bon sens exigent donc que cette carte soit redessinée conformément aux principes fondateurs de notre République, au premier rang desquels l’égalité devant le suffrage.
Avec ce projet de décret, le canton moyen en termes de population compte désormais 41 599 habitants, et le ratio d’écart démographique ne sera plus que de 1 pour 1,72.

La deuxième exigence est l’égalité de représentation des femmes et des hommes.
Sur 58 conseillers généraux, seules 10 sont des conseillères,soit une moyenne de 17%. Ce résultat est honorable en comparaison de la moyenne nationale de 13% mais nous devons mieux faire.
D’où la poursuite de l’innovation de la loi du 31 janvier 2007, qui impose déjà l’obligation pour chaque conseiller général d’avoir un suppléant de l’autre sexe.

Ce nouveau mode de scrutin, permettra l’élection d’un binôme composé de candidats des deux sexes. Cela fera de la France le premier pays du monde à instaurer une élection locale strictement paritaire.
Redessiner la carte cantonale est la condition sine qua non de la mise en oeuvre du scrutin binominal majoritaire.

En conséquence, le nombre de cantons a du être divisés par deux pour maintenir le futur conseil départemental au même étiage que l’assemblée actuelle du conseil général. L’Isère passera ainsi de 58 à 29 cantons en 2015.
Troisième exigence, tenir compte de la nouvelle organisation territoriale.
Il en résulte deux objectifs : respecter l’intégrité territoriale des communes et intégrer les intercommunalités au sein d’un même canton autant que faire se peut.
Nous allons, en Isère, au-delà de l’obligation légale minimale de respect de l’intégrité territoriale des communes dont la population est inférieure à 3500 habitants. Le seuil minimal dans notre département est donc proche des 25 000 habitants puisque, et l’on peut s’en féliciter, seules Vienne, Grenoble et Fontaine sont divisées en plusieurs cantons.
Les nouveaux tracés divisent les communes de Grenoble et Fontaine sur la base des Ilôts Regroupés pour des Indices Statistiques (IRIS) de l’INSEE , c’est donc l’INSEE autorité statistique indépendante qui devient garante du décompte global de la population par canton.
S’agissant du SDCI, celui-ci a été pris en compte à chaque fois que possible.
La lisibilité du suffrage démocratique est, je le crois, améliorée du fait de cette articulation entre les nouveaux cantons et les cartes communales et intercommunales. Cette carte, et c’est une innovation, anticipe d’ailleurs l’avenir puisque le territoire de la Métro correspondra peu ou prou à celui de 10 cantons : 8 cantons seront exclusivement métropolitains, 2 partiellement (Meylan et Fontaine- Vercors) .

Un projet de carte cantonale qui a cherché à tenir compte des spécificités du département.
Plusieurs points essentiels méritent, cependant, d’être soulignés.
La carte s’est, tout d’abord, efforcée de tenir compte des spécificités de notre territoire, permettant ainsi de trouver un équilibre, entre le critère démographique et la représentation de sa diversité . J’ai ainsi veillé, au cours de la concertation, à ce que nous recherchions les dérogations nécessaires pour représenter la montagne.

Deux exceptions ont été prévues au titre de la géographie montagneuse du Sud Isère : les cantons de Matheysine-Trièves, 28 920 habitants, et Oisans-Romanches, 32 917 habitants. Trois autres cantons représenteront la montagne, sans pour autant avoir nécessité de motiver une exception : il s’agit des cantons du Moyen et du Haut-Grésivaudan, et du canton de Fontaine-Vercors.
Parmi les 27 cantons sur 29 qui s’inscriront dans la fourchette de 20% autour de la moyenne départementale, le souci d’atténuer les conséquences pour les zones rurales a été constant.
Aux côtés des 10 cantons périurbains – comme le canton de Charvieu-Chavagneux, désormais le plus peuplé du département avec 49 818 habitants figurent aussi 5 cantons ruraux. Je pense par exemple aux cantons de la Bièvre ou Le Grand-Lemps. À titre de comparaison, Grenoble dispose de 3 cantons internes et d’un canton partagé avec Saint-Egrève. Ceux-ci font partie de la dizaine de cantons de grande agglomération qui comprend également Le Pont-de-Claix ou Saint-Martin d’Hères.
Ce nouveau dessin est, à n’en pas douter, le gage d’une représentation de la diversité des territoires isérois et du maintien du lien de proximité que vous nourrissez avec nos concitoyens.
Sa réalisation s’est en pratique traduite par le souci chaque fois que cela a été possible, d’opérer des réunions de cantons : 31 des anciens cantons, soit plus de la moitié, ont ainsi été intégralement inclus dans les nouveaux cantons, et 13 autres l’ont été à seulement une ou deux communes près.
Dernier élément, qui a son importance : la perte par certaines communes de leur qualité de chef-lieu de canton, à l’occasion du renouvellement général de 2015, n’aura pas d’impact sur la répartition de la DSR « bourg-centre » avant 2017 ; puisque, comme vous le savez, celle-ci est calculée sur la base des données connues au 1er janvier de l’année précédant sa répartition.
Chaque canton sera désormais doté d’un bureau centralisateur, le plus souvent dans sa commune la plus peuplée, dont le rôle ne recouvre plus que la centralisation des procès verbaux des cantonales. »

samedi 24 mars 2012

Madeleine Wagner, artiste peintre

Madeleine WAGNER est née Madeleine VINCENT à Chalon sur Saône en 1910. Son père, Pierre Vincent était luthier facteur d'orgues. Il avait son atelier au 44 Grande Rue. Sa mère tenait le magasin de musique et toute la famille (elle avait deux sœurs) habitait l'appartement au dessus à la même adresse. Dès son jeune âge, Madeleine est intéressée par tout ce qui touche aux Arts ; le milieu familial y est propice, l'atelier de son père est un lieu de rencontre entre artistes. Madeleine va mener de front ses études classiques et artistiques ; elle étudie le dessin et la musique.
En 1933, elle épouse Maurice Wagner, employé à la faïencerie de Digoin, où ils s'installent pendant quelque temps. De 1938 à 1943, elle poursuit sa formation artistique aux Beaux Arts à Paris. Elle y fréquente les ateliers de professeurs de renom. En 1939, elle passe avec succès, à l'E.N.S.des Beaux Arts, le concours du Professorat de Dessin. Elle décroche le Degré Supérieur du Professorat d'Arts Plastiques et obtient son diplôme en 1943. Entre-temps, la guerre est déclarée, Maurice Wagner est mobilisé puis fait prisonnier. Il ne rentrera de captivité qu 'en 1945 (leur fille Marie-Odile naîtra l’été suivant). En 1940 Madeleine est nommée pour son premier poste à Joigny à l'Ecole Primaire Supérieure où elle va enseigner jusqu'en 1942 au Château des Gondi. Puis ce sera Sens, Le Creusot, Tournon en Ardèche et à l'été 1945 elle est nommée au Lycée Stendhal de Grenoble qu 'elle ne quittera qu 'en 1973 pour terminer sa carrière à Paris, au Lycée Honoré de Balzac. Elle se consacre alors totalement à sa peinture et multiplie les expositions. Après la disparition de son mari en 1998, elle quitte son atelier parisien près de Beaubourg pour se rapprocher de sa famille à Lyon.
C'est cet itinéraire professionnel et artistique, de sa Bourgogne d'origine à la capitale, jalonné de très nombreuses oeuvres, qu 'elles soient aquarelles, sanguines ou huiles sur toile qui a servi de canevas à l'exposition de Chalon sur Saône, pour vous offrir un aperçu de son beau parcours de femme peintre. Les louanges des critiques qui ne se sont jamais démenties, les nombreux prix et récompenses qu 'elle a glanés aussi bien en France qu 'à l'étranger, la reconnaissance de ses pairs, l'accueil du public, l'admiration de ses proches sont autant de preuves de la réussite d'une carrière longue de toute une vie. Cette grande artiste s'est éteinte en 2002 et repose dans le petit cimetière de Proveyzieux dans le massif de la Chartreuse, sa résidence et son atelier d'été, mais son oeuvre immense demeure.

jeudi 22 mars 2012

Terre de Sienne



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samedi 3 décembre 2011

Programme détaillé du TELETHON à Quaix en Chartreuse

L'AS QUAIX avec le soutien financier de la Municipalité, l'aide du club de l'Amitié, de la chorale Quaix des chants et la participation de musiciens locaux, a établi le programme d'animations suivant :
SAMEDI 03 DÉCEMBRE SALLE POLYVALENTE DE QUAIX
14h00 - 16h00 : préparation, cuisson de soupe de légumes et soupe de potirons, confection des flambeaux.
16h00 - 17h00 : répétitions puis interprétation « avec votre présence la plus nombreuse possible » de la chanson --La Chartreuse- (paroles en pièce jointe) sous la conduite de Quaix des Chants qui exécutera ensuite quelques morceaux de son répertoire.
17h00 - 18h00 : marche sur une boucle de 3 km avec lampes frontales (pensez à vous munir de vos lampes personnelles) et flambeaux : départ par le chemin du château vers la route de la Méarie avec retour vers la salle po par la route; ; les flambeaux seront remis à la hauteur du "grand contour".
18h00 - ....... Vente des soupes à emporter « à votre bon cœur » (amenez vos récipients) ou consommation sur place avec fromage et dessert contre une participation financière de 5 euros
BUVETTE (bière, vin chaud ou froid, jus de fruits) ANIMATION MUSICALE
Possibilité de verser vos dons (en remplacement de l'appel téléphonique au 3637) par chèques dans l'urne présente pour cet usage ; le reçu fiscal déductible des impôts émis par l'AFM vous parviendra directement par la suite.
Pour tout savoir sur l'AFM, le téléthon, vous pouvez consulter le site http://coordination38s.telethon.fr

mercredi 23 novembre 2011

Chanson "LA CHARTREUSE"

Le plus beau pays de la France
Voulez-vous connaître son nom
Venez voir les monts qui s’élancent
Autour du val des Entremonts
Regardez nos fleurs et nos neiges
Les forêts de grands sapins noirs
Dans cet air qui nous allège
Vous saurez son nom dès ce soir.

REFRAIN
Ce pays c’est la Chartreuse
Tout là-haut plus près du ciel
Il nous fait l’âme joyeuse
Notre amour est éternel
Bénissons notre fortune
Car il faut le dire encore
La Chartreuse il n’en est qu’une
C’est pour nous le seul trésor

Sous le regard bleu des gentianes
Qu’il est beau l’été de chez nous
On voit fleurir la valériane
Et le lys nous fait des yeux doux
Là-haut dans le vent de l’alpage
Nos troupeaux resteront 3 mois
Leur Lait sent bon l’herbe sauvage
Au royaume vert des chamois.

REFRAIN

Quand l’automne empourpre les branches
Chez nous c’est l’enchantement
Et lorsque vient la neige blanche
Il neige des fleurs de printemps
La montagne met son diadème
Elle se marie au soleil
Ah mon beau pays que je t’aime
Ailleurs tu n’as pas ton pareil

REFRAIN

mardi 28 juin 2011

dimanche 9 janvier 2011

L’assainissement et le PLU seront les thèmes des travaux municipaux

C’est en présence du conseiller général Pierre Ribeaud, de la Présidente du Parc Naturel Régional de Chartreuse Eliane Giraud, et des maires du canton, que Christiane Raffin, entouré de son conseil municipal, a présenté ses vœux à la population de Proveysieux.
Presque à mi-mandat, l’édile a tout d’abord voulu saluer et rendre hommage à son équipe et aux débats consécutifs à cette « aventure collective » en rappelant que « discussions, idées et points de vue différents échangés jouent un rôle essentiel dans le débat démocratique ». Christiane Raffin a aussi insisté sur son rôle délicat de maire, passionnant mais difficile : « dans un petit village où nous nous connaissons tous, nos décisions sont parfois difficiles à prendre et pourtant, elles nous appartiennent. Dans l'intérêt général, je dis plus souvent "non" que "oui"; il faut résister aux pressions amicales et aux intérêts particuliers ».
La maire a ensuite fait un bilan de l’année écoulée avec notamment des chantiers qui ont pu aboutir : les travaux de la 2ème tranche d'enfouissement des réseaux secs au Mollard mais aussi et surtout les travaux autour de l'école qui ont permis d’accueillir 59 enfants à la dernière rentrée scolaire. L'ouverture d’une 3ème classe sur le village aura sans aucun doute été l’événement marquant de 2010.
Parmi les sujets qui font beaucoup grincer les dents des habitants en ce moment, ce sont l’assainissement et le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif). « Avec l'assainissement non collectif, ce qui est le cas sur notre commune, nous... nageons en... eau trouble ! », précise même la maire. Depuis trois ans que les contrôles ont été lancés, à l’initiative de la Communauté de Communes du Balcon Sud, les résultats sont quasiment catastrophiques quant aux diagnostics : « Une poignée de dispositifs conformes, une pelletée de dispositifs non conformes tolérables et des brouettées d'installations non conformes strictes ! » résume ainsi Christiane Raffin, un peu désespérée !
Face à cette situation, les élus ont décidé de lancer en ce début d’année 2011 un appel d'offres pour l' établissement d'un schéma directeur d'assainissement et d'un zonage qui sera réalisé après une enquête publique.
L’édile a aussi annoncé que cette étude serait le début de l’ouverture d’un dossier beaucoup plus large : l'élaboration d'un PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui devrait à terme remplacer le POS. Nul doute que ce dossier fera également réagir les Proveysards quand on sait l’importance que prennent les dossiers d’urbanisme dans la vie de chacun.
Pour 2011, l’équipe municipale espère concrétiser des projets qui n'ont pas pu être réalisés en 2010 : l'entretien des bâtiments communaux, les aménagements des abords de la mairie et l'accessibilité de la voirie. La voirie, il en était aussi question dans les priorités intercommunales avec la poursuite du goudronnage des voies dégradées. Voirie encore, départementale celle-ci, avec la réfection fin 2010 des talus et la pose de filets de protection des chutes de pierres, une intervention « qui n’a pas résolu tous les problèmes et qui devrait se normaliser dans les mois à venir et trouver des solutions », comme le souhaite la maire.
Dans son long discours, Christiane Raffin a encore abordé de nombreux thèmes (Maison forestière de la Charmette, incendie des Grandzgousiers, suppression de la taxe professionnelle, crise nationale…) avec notamment le portage des repas, « une ombre au tableau », selon elle. Une piste à l'étude, avec le CCAS de St-Egrève, pourrait voir le jour pour des bénéficiaires de l'APA.
Pour conclure ses propos, Christiane Raffin a souhaité à Proveysieux, une commune encore préservée et enviée, qu'elle développe tout le potentiel, toutes les capacités dont elle dispose.