Le monastère de la Grande Chartreuse a dû un jour se doter d’un musée pour faire face à un afflux de visiteurs d’une telle densité que la tranquillité des Chartreux s’en trouvait affectée. Au point que, dans les années 1950, leur départ du massif soit envisagé. En 1957, la Correrie servit alors de « petite Chartreuse » pour donner à voir et à comprendre au public, sur cet ordre installé là depuis bientôt un millénaire.
C’est à cette Correrie, qui existait avant même l’arrivée des Chartreux, que Martine Galiano a consacré un ouvrage très attendu.
Un superbe et grand ouvrage, édité par la Vertevelle et fruit d’un long travail de Martine Galiano. Qualifiée « d’infatigable fouineuse » par le prieur de la Grande Chartreuse dans la préface qu’il a réalisée pour cette publication, l’auteur tient à préciser que « l’histoire ne s’inventant pas mais se redécouvrant beaucoup par les notes et écrits de ceux qui nous ont précédés, ce livre permet l’exploitation et le partage de travaux qui m’avaient été confiés par des anciens du pays. ».
Un livre qui bien sûr traite de l’histoire de ce musée mais plus encore de tout ce qui a pu forger l’histoire de ce lieu qui, bien avant, fut tour à tour infirmerie, imprimerie, fabrique de draps, premier hôpital de Chartreuse, école de laiterie et même colonie de vacances pour les enfants du Voironnais ! Un livre dont la couverture, discrètement rehaussée d’or à chaud, s’orne aussi d’une magnifique enluminure de Bernard Rey : un hommage à l’artiste disparu l’an dernier dont le nom est indissociable de celui de la Chartreuse et dont l’oeuvre constitue pour Martine “le plus précieux des héritages dédiés au massif”.
La Correrie de la Grande Chartreuse - Editions La Vertevelle - 128 pages - 21X29.7 - 35 €
Photo : l'auteur, lors de la préseantation de l'ouvrage à la Correrie
Renseignements : Musée de la Grande Chartreuse 04 76 88 60 45.
dimanche 3 août 2008
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