mercredi 13 janvier 2010

Des vœux et des projets pour l’école

Entourée de son conseil municipal, de Pierre Ribeaud, conseiller général du canton et des maires des communes voisines, Christiane Raffin a présenté ses vœux aux Proveysards.

L’édile est revenue très longuement sur le bilan de cette année 2009 et notamment sur cette crise financière et économique qui, faute d’aides et de subventions, n’a pas permis de réaliser de gros investissements sur la commune, excepté la réalisation du parking de Rigaudière. Deux déceptions de taille, la 2ème tranche d'enfouissement des réseaux secs au Mollard, et le projet "Ecole Numérique Rurale" qui n'a pas été retenu par l'Inspection Académique. Une situation que Christiane Raffin dénonce : « Une fois de plus, la fracture entre la ville et la campagne s'accentue, mettant nos enfants des Hauts de Chartreuse sur un plan d'inégalité par rapport aux enfants d'en-bas ».

L’école sera encore et toujours au centre du débat et des enjeux de la commune en 2010. Face à l'augmentation des effectifs scolaires (57 enfants à la rentrée prochaine), la municipalité compte bien se mobiliser pour demander l'ouverture d'une troisième classe, une demande soutenue par les parents et les associations périscolaires. Des subventions ont déjà été demandées afin de réaliser des travaux de redistribution des salles de classes ainsi qu’un réaménagement de la cantine et une sécurisation du préau en vue de cette ouverture.

Chistiane Raffin a également rendu hommage au tissu associatif de Proveyzieux « qui fait preuve d'un dynamisme remarquable, preuve qu'il fait bon vivre chez nous ! » avec ses huit associations qui se partagent des activités aussi diverses qu'intéressantes.

Le maire de Proveyzieux est enfin revenue sur la réforme des collectivités territoriales et notamment sur les difficultés financières qu'affrontent les collectivités locales : « Je suis inquiète quant aux réformes annoncées ; (…) .. grandes sont mes inquiétudes sur ce que sera demain le rôle des communes ».(…) « nous devons faire face à une crise financière sans précédent : stagnation des ressources, diminution des subventions du Conseil Général, des dotations de l'Etat, recul des services publics, alors même que s'accroissent nos compétences, donc nos besoins ».

Pour terminer sur une note d’espoir, Chistiane Raffin a conclu son discours par cette phrase : « Qu'il me soit permis d'espérer, qu'à notre modeste échelle, nous contribuions à préserver notre planète, en faisant appel à notre responsabilité collective de citoyen et en essayant de montrer la voie aux générations futures ».

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