Sa mission consistait à gérer les espèces animales introduites, souvent par erreur, il y a quelques décennies, une époque où l’écologie n’était pas forcément à l’ordre du jour et ou on se préoccupait peu de ces introductions animales et de leurs conséquences désastreuses pour l’environnement..
Il y a quelques espèces domestiques comme les chats ou les bovins en surnombre, mais il y a aussi des espèces sauvages comme le renne, le mouflon que David était chargé de dénombrer, avant d’établir des programmes d’éradication pas toujours très agréables.
C’est cette aventure que David Michallet a voulu partager avec les habitants de Proveysieux. Sa conférence a attiré une bonne centaine de personnes dans la salle des fêtes du village, tous émerveillés par les fantastiques paysages de ces îles du bout du monde qu’a ramené l’enfant du pays.

Pour en savoir plus sur les Kerguelen
Les îles Kerguelen, jadis surnommées îles de la Désolation, constituent l'un des cinq districts du territoire des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Ces îles d'origine volcanique, presque aussi grandes que la Corse, éloignées de plus de 3 300 km de la terre habitée la plus proche, sont balayées en permanence par des vents forts, sous un climat océanique froid mais non glacial. Découvertes seulement à la fin du XVIIIe siècle par Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, ces terres qui portent son nom, sont restées, malgré quelques tentatives de colonisation, dépourvues d'habitants permanents. Depuis 1950, la France assure le fonctionnement continu de la station de Port-aux-Français, base logistique, technique et scientifique où se relayent régulièrement 60 à 100 personnes. Sur ces îles, les étés sont frais avec des températures moyennes de l’ordre de 6-7 degrés et les hivers sont peu rigoureux avec des températures sous abri de l’ordre de 1 à 2 degrés