dimanche 9 janvier 2011
L’assainissement et le PLU seront les thèmes des travaux municipaux
Presque à mi-mandat, l’édile a tout d’abord voulu saluer et rendre hommage à son équipe et aux débats consécutifs à cette « aventure collective » en rappelant que « discussions, idées et points de vue différents échangés jouent un rôle essentiel dans le débat démocratique ». Christiane Raffin a aussi insisté sur son rôle délicat de maire, passionnant mais difficile : « dans un petit village où nous nous connaissons tous, nos décisions sont parfois difficiles à prendre et pourtant, elles nous appartiennent. Dans l'intérêt général, je dis plus souvent "non" que "oui"; il faut résister aux pressions amicales et aux intérêts particuliers ».
La maire a ensuite fait un bilan de l’année écoulée avec notamment des chantiers qui ont pu aboutir : les travaux de la 2ème tranche d'enfouissement des réseaux secs au Mollard mais aussi et surtout les travaux autour de l'école qui ont permis d’accueillir 59 enfants à la dernière rentrée scolaire. L'ouverture d’une 3ème classe sur le village aura sans aucun doute été l’événement marquant de 2010.
Parmi les sujets qui font beaucoup grincer les dents des habitants en ce moment, ce sont l’assainissement et le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif). « Avec l'assainissement non collectif, ce qui est le cas sur notre commune, nous... nageons en... eau trouble ! », précise même la maire. Depuis trois ans que les contrôles ont été lancés, à l’initiative de la Communauté de Communes du Balcon Sud, les résultats sont quasiment catastrophiques quant aux diagnostics : « Une poignée de dispositifs conformes, une pelletée de dispositifs non conformes tolérables et des brouettées d'installations non conformes strictes ! » résume ainsi Christiane Raffin, un peu désespérée !
Face à cette situation, les élus ont décidé de lancer en ce début d’année 2011 un appel d'offres pour l' établissement d'un schéma directeur d'assainissement et d'un zonage qui sera réalisé après une enquête publique.
L’édile a aussi annoncé que cette étude serait le début de l’ouverture d’un dossier beaucoup plus large : l'élaboration d'un PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui devrait à terme remplacer le POS. Nul doute que ce dossier fera également réagir les Proveysards quand on sait l’importance que prennent les dossiers d’urbanisme dans la vie de chacun.
Pour 2011, l’équipe municipale espère concrétiser des projets qui n'ont pas pu être réalisés en 2010 : l'entretien des bâtiments communaux, les aménagements des abords de la mairie et l'accessibilité de la voirie. La voirie, il en était aussi question dans les priorités intercommunales avec la poursuite du goudronnage des voies dégradées. Voirie encore, départementale celle-ci, avec la réfection fin 2010 des talus et la pose de filets de protection des chutes de pierres, une intervention « qui n’a pas résolu tous les problèmes et qui devrait se normaliser dans les mois à venir et trouver des solutions », comme le souhaite la maire.
Dans son long discours, Christiane Raffin a encore abordé de nombreux thèmes (Maison forestière de la Charmette, incendie des Grandzgousiers, suppression de la taxe professionnelle, crise nationale…) avec notamment le portage des repas, « une ombre au tableau », selon elle. Une piste à l'étude, avec le CCAS de St-Egrève, pourrait voir le jour pour des bénéficiaires de l'APA.
Pour conclure ses propos, Christiane Raffin a souhaité à Proveysieux, une commune encore préservée et enviée, qu'elle développe tout le potentiel, toutes les capacités dont elle dispose.
mercredi 13 janvier 2010
Des vœux et des projets pour l’école
L’édile est revenue très longuement sur le bilan de cette année 2009 et notamment sur cette crise financière et économique qui, faute d’aides et de subventions, n’a pas permis de réaliser de gros investissements sur la commune, excepté la réalisation du parking de Rigaudière. Deux déceptions de taille, la 2ème tranche d'enfouissement des réseaux secs au Mollard, et le projet "Ecole Numérique Rurale" qui n'a pas été retenu par l'Inspection Académique. Une situation que Christiane Raffin dénonce : « Une fois de plus, la fracture entre la ville et la campagne s'accentue, mettant nos enfants des Hauts de Chartreuse sur un plan d'inégalité par rapport aux enfants d'en-bas ».
L’école sera encore et toujours au centre du débat et des enjeux de la commune en 2010. Face à l'augmentation des effectifs scolaires (57 enfants à la rentrée prochaine), la municipalité compte bien se mobiliser pour demander l'ouverture d'une troisième classe, une demande soutenue par les parents et les associations périscolaires. Des subventions ont déjà été demandées afin de réaliser des travaux de redistribution des salles de classes ainsi qu’un réaménagement de la cantine et une sécurisation du préau en vue de cette ouverture.
Chistiane Raffin a également rendu hommage au tissu associatif de Proveyzieux « qui fait preuve d'un dynamisme remarquable, preuve qu'il fait bon vivre chez nous ! » avec ses huit associations qui se partagent des activités aussi diverses qu'intéressantes.
Le maire de Proveyzieux est enfin revenue sur la réforme des collectivités territoriales et notamment sur les difficultés financières qu'affrontent les collectivités locales : « Je suis inquiète quant aux réformes annoncées ; (…) .. grandes sont mes inquiétudes sur ce que sera demain le rôle des communes ».(…) « nous devons faire face à une crise financière sans précédent : stagnation des ressources, diminution des subventions du Conseil Général, des dotations de l'Etat, recul des services publics, alors même que s'accroissent nos compétences, donc nos besoins ».
Pour terminer sur une note d’espoir, Chistiane Raffin a conclu son discours par cette phrase : « Qu'il me soit permis d'espérer, qu'à notre modeste échelle, nous contribuions à préserver notre planète, en faisant appel à notre responsabilité collective de citoyen et en essayant de montrer la voie aux générations futures ».
lundi 31 août 2009
La rentrée scolaire se prépare
Cette rentrée 2009 ne sera pourtant qu'un avant-goût de ce qui pourrait se passer dans un an. En effet, avec un effectif annoncé de 55 enfants pour l'année scolaire 2010-2011(*), les enseignants espèrent l'ouverture d'une troisième classe. La municipalité se prépare aussi à cette éventualité puisque des demandes de subventions sont déjà en cours pour une réorganisation complète des locaux scolaires en 2010. En attendant cette échéance, les élus restent fidèles à la tradition lancée par les précédentes municipalités avec, comme chaque rentrée scolaire, un pot d'accueil convivial pour parents et enfants, mais aussi pour toutes les personnes qui font de l'école une plaque tournante de la vie du village.
(*) Pour les années scolaires 2011-2012 et 2012-2013, les effectifs sont déjà de 55 enfants.
Pour l'école voisine de Quaix en Chartreuse, voir le blog de Philippe Faucheux en cliquant ici
mercredi 1 avril 2009
Les élus de Proveysieux ont présenté leurs projets pour 2009
Le budget général s’élève à 289300 € en fonctionnement et à 196210 € en investissement ; celui de l’eau s’élève à 88067 € en fonctionnement et 213946 € en investissement.
Le conseil a également voté une hausse de 2% sur les taux de la taxe d'habitation et de la taxe foncière bâti. Les taxes foncière et professionnelle restant aux mêmes taux que l'an dernier, respectivement 58,94 % et 15,97 %.
Parmi les grosses dépenses prévues au budget d'investissement, le conseil prévoit le remplacement éventuel du camion communal, une dépense qui devrait avoisiner les 32000€. Autre dépense importante, l'aménagement du parking de Rigaudière (13200€), dont les travaux d’abattage et de débroussaillage ont déjà commencé et qui devraient se poursuivre ce printemps.
Par ailleurs, des réserves de trésorerie ont été prévues pour des travaux sur les bâtiments scolaires. Un bilan énergétique devrait être effectué ces prochains mois. En raison d’une hausse sensibles des effectifs de la cantine scolaire, la construction d'une bâtiment supplémentaire ou un réaménagement de l’existant pourait être envisagé. Toujours à l’école, une réfection du préau devrait être entreprise cette année.
Sur le hameau du Mollard, la deuxième tranche de travaux d'enfouissement des réseaux secs, initialement prévue en 2009, ne sera finalement pas réalisée cette année car la subvention attendue du Conseil Général n’a finalement pas été octroyée.
Différentes autres délibérations ont été prises encore au cours de ce conseil :
- La vente de la licence IV communale au particulier qui l'exploite sur la commune au prix de 5500€ (transaction en cours).
- Une prestation d'assistance cartographique par l’Office National des Forêts, pour le débroussaillement des secteurs situés dans les massifs classés à risques d'incendie, ceci suite au sinistre du Néron de 2003.
Le conseil municipal a également dénoncé la convention signée en 2000 avec la Société SERGADI, qui gère le réseau d'eau potable sur la commune, et devrait lancer, donc, un appel d'offres pour ce service.
mardi 13 janvier 2009
Des vœux dans la tradition
L’édile n’a pas manqué de revenir sur les premiers mois de ce mandat qui l’a fait arriver à la tête de la commune et sur les différentes réalisations menées par cette nouvelle municipalité : reconsidération de l’utilisation des salles de l’école, réfection du grillage d’enceinte de la cour, structure de jeux refaite, restauration du monument aux morts. Un des éléments les plus visibles est sans doute l’enfouissement des réseaux sur le hameau du Mollard, opération budgétée par les élus précédents, réalisée en début de ce mandat et qui sera poursuivie par une deuxième tranche au cours de l’année 2009.
« Si nos pensons le village de demain, nous devons avant tout réussir le village d’aujourd’hui dans lequel nous vivons. Nous n’héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ». C’est par cette dernière citation, de Saint-Exupéry, que Christiane Raffin présentait les projets de son équipe pour l’année à venir : un parking dans le hameau de Rigaudière, la réfection du préau de l’école et la création d’un chargeoir à bois au col de la Charmette en collaboration avec la Communauté de Communes et l’ONF. « Si l’intercommunalité est une nécessité, c’est aussi un rapport de forces permanent », précisait le maire. « Si nous travaillons ensemble en concertation, si nous avons des projets communs que nous voulons voir aboutir, sachons conserver notre liberté d’expression, notre tonalité, notre originalité et notre identité ».
Après avoir rendu un hommage appuyé au CCAS, au personnel communal et aux associations proveysardes, Christiane Raffin a fait le vœu que cette nouvelle année « soit celle de tous les espoirs et de toutes les solidarités ».
mardi 2 septembre 2008
La station du Col de Porte pourrait repartir cet hiver
Paul Garin, maire de Sarcenas depuis 25 ans, était propriétaire des remontées mécaniques depuis 1958. Cinquante années durant lesquelles il a exploité ce matériel. Le but était à l’origine de maintenir une clientèle dans l’hôtel familial. Aujourd’hui, M. Garin s’avoue toujours passionné par les remontées mécaniques, mais à 74 ans, il a préféré passer le relais. Aucun de ses quatre enfants n’ayant souhaité prendre la relève, il a donc cherché un acheteur.
Après de nombreux épisodes et quelques rebondissements, la vente des remontées mécaniques (le matériel uniquement) a finalement eu lieu au mois de juin de cette année.
Les acheteurs privés sont cinq associés originaires de Saint-Laurent-du-Pont : Jean-Michel Bellet et Jean-Luc Billon (de la société Mellet-Billon travaux de montagne, spécialisée dans l’installation et la maintenance de remontées mécaniques) et Thierry, Denis et Frédérik Botta (de l’entreprise de travaux publics Botta).
Grosse incertitude
Les remontées mécaniques fonctionneront-elles cet hiver ? Là est donc la question désormais, car si les nouveaux propriétaires possèdent le matériel, ils n’ont pas le droit de l’exploiter. Le futur exploitant ne pourra agir que dans le cadre d’une délégation de service public (loi Montagne 1985) que lui aura octroyée la commune de Sarcenas. Cette dernière va donc lancer un appel d’offres pour exercer cette délégation de service public : les acheteurs des remontées comptent bien y répondre, mais il pourrait bien sûr y avoir d’autres candidats.
Enfin, quel que soit le nom de l’exploitant retenu, reste une grande incertitude concernant les délais car si le dossier de demande de délégation de service public est en cours de validation par la préfecture, la procédure pourrait prendre plusieurs mois pour aboutir. De quoi tempérer l’optimisme de tous, à Sarcenas, qui espèrent que les remontées mécaniques du col de Porte fonctionneront l’hiver prochain.
Dauphiné Libéré – 21 aôut
Voir aussi article Dauphiné Libéré - 19 janvier 2008
DÉLÉGATIONDE SERVICE PUBLIC
Une délégation de service public est un contrat par lequel une personne morale de droit public (la commune de Sarcenas) confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé, dont la rémunération est substantiellement liée aux résultats de l’exploitation du service.La commune de Sarcenas n’a pas souhaité être candidate pour exploiter le site car « elle est trop petite et ce serait trop cher, mais avec la délégation de service public, elle garde la maîtrise. De plus, avec un propriétaire privé, la commune garde également une retombée de taxe professionnelle qu’elle n’aurait pas eue en intégrant le Sivu de Saint-Pierre-Planolet. », précise M. Garin.
dimanche 29 juin 2008
Ces fleurs des bords de route qui disparaissent

« En Isère, les 5200 km de départementales et 15000 km de voies communales recèlent des potentialités biologiques qui ne demandent qu’à être sauvegardées et valorisées », explique Pierre Salen, permanent de l’association naturaliste. « Face à la pression de l’agriculture intensive et de l’urbanisation, les talus et bords de routes constituent un important refuge pour la flore et la petite faune. C’est souvent un milieu de transition entre la chaussée et le paysage environnant ».
La solution proposée par Gentiana consiste à pratiquer un fauchage tardif, en juillet/août, qui permet aux plantes de terminer leur cycle de reproduction et ainsi de préparer la relève. “Parallèlement, des actions se portent aussi auprès des communes pour l’abandon des désherbants en bords de routes”.
Gentiana s’est également engagée depuis plusieurs années dans une action de connaissance et de protection de la flore sauvage des bords des routes de l’Isère. Pour ce faire, elle a lancé en 2002, l’opération « des fleurs aux bords de nos routes » inventaire de la flore et des milieux remarquables de ces milieux “presque sauvage”.
Espérons que cette initiative fera école et permettra de redécouvrir le long de nos départementales, des fleurs aux couleurs et senteurs perdues.